A l’initiative de l’ONG Enda-Écopole, des acteurs de l’artisanat issus de la région de Dakar se sont retrouvés pour réfléchir ensemble sur la problématique des transactions sociales qui s’opèrent dans les métiers de l’automobile.

A l’initiative de l’ONG Enda-Écopole, des acteurs de l’artisanat issus de la région de Dakar se sont retrouvés pour réfléchir ensemble sur la problématique des transactions sociales qui s’opèrent dans les métiers de l’automobile.

En effet, pendant deux jours, l’organisation REVAAS et d’autres organisations professionnelles du secteur de l’automobile ont profité du Programme de « Renforcement du rôle et de la place des sociétés civiles du Sud dans la mise en œuvre d’un Agenda 2030 transformateur » (financé par l’union européenne et la Coopération Luxembourgeoise) pour chercher les voies et moyens pour lever les barrières et contraintes auxquelles font face leurs membres. Mais aussi pour définir les passerelles et les transformations qui leur permettrait de se projeter qualitativement vers 2030 et dans la perspective des objectifs de développement durable (ODD).

Selon Oumar Tandia coordinateur Enda Ecopole, L’objectif double de cet Atelier consiste, d’une part, à identifier des pistes d’atténuation de la vulnérabilité des affiliés sans emplois et, d’autre part et plus généralement, à identifier les niches d’intégration des acteurs des métiers de l’automobile à l’économie structurée.

» Nous avons regroupé les acteurs du métier de l’automobile pour échanger avec eux et leur donner l’opportunité d’échanger entre eux. Nous avons aussi réfléchi sur comment créer des cadres d’interactions pour rendre plus structurés leurs actions, en brisant les barrières chauffeurs, mécaniciens, apprentis, coxeurs, etc. » a-t-il expliqué.

» Nous voulons aussi anticipé par rapport aux nouvelles technologies dans le domaine de l’automobile, du transport entre autres, pour anticiper sur les enjeux » ajoute M Tandia.

A l’en croire, les conclusions de cet atelier locale seront partagées avec les acteurs au cours d’un atelier national.

Younoussa Balde